A la révolution en 1793, Toulon se rallie aux royalistes et laisse l’escadre anglo-hollandaise occuper la ville. La ville est reprise par l’armée de la Convention le 18 décembre avec l’aide d’un jeune capitaine d’artillerie Napoléon Bonaparte.
La répression est sanglante : 700 à 800 Toulonnais sont fusillés et le 24 décembre 1793 la Convention vote le décrèt suivant : « Le nom infâme de Toulon est supprimé. Cette commune portera désormais le nom de Port-la-Montagne ». Un sort similaire sera réservé à d’autre villes comme Marseille (Ville-sans-Nom) et Lyon (Commune-affranchie).
Avec ce nouveau nom, Port-la-Montagne sera doté d’un nouveau blason représentant un phénix rayonnant aux ailes déployées, brochant sur deux branches (laurier et chêne) passées en sautoir, le phénix enroulant son cou autour d’un faisceau consulaire à francisque sommée d’un bonnet phrygien. Un serpent se mordant la queue encercle la partie supérieure. Une devise entoure le phénix : “La loi assure la liberté”.
En 1814, à la chute de l’Empire, les blasons des villes seront restaurés. Le blason actuel comporte également la croix de guerre 1939-1945 attribuée en le 2 juin 1948.
Aujourd’hui plusieurs bâtiments portent le blason de Port-La-Montagne. Ceux-ci ont été construit sous la 3ème République signifiant l’attachement républicain de la ville.
– Le musée bibliothèque (aujourd’hui MAT, Musée d’Art de Toulon, inauguré en 1888)
– L’école Rouvière (aujourd’hui l’école élémentaire Jules Muraire, inauguré en 1882)
– Le Lycée Tessé (aujourd’hui collège Marcel Pagnol, inauguré en 1899). Le bâtiment situé rue Gimelli a été construit en 1896 et était destiné à l’école maternelle.
En savoir plus
Toulon.fr – Mieux connaître Toulon
Port la Montagne, Les marins du Faron
Netmarine – Toulon
Wikipedia – Le siège de Toulon
Stèle du champ de mars